CENTRE DE RÉFÉRENCE DU PALUDISME
- Surveiller et décrire l’épidémiologie du paludisme d’importation en France métropolitaine : description des cas, description des tendances évolutives, identification des groupes à risque pour les accès graves ou les décès…
- Evaluer la chimiosensibilité des isolats : description des données de résistance aux antipaludiques en usage, évaluation des mécanismes de résistance, évolution des zones de résistance…
- Détecter les alertes épidémiologiques : signalement de tout évènement inhabituel comme la survenue de, nouvelle(s) zone(s) épidémique(s), micro épidémies autour des aéroports, paludisme transfusionnel, paludisme post greffe, ou biologiques modification d’un profil de résistance…
- Participer à l’investigation des cas signalés de paludisme autochtone en métropole.
- Développer et évaluer des techniques de diagnostic du paludisme.
- Concevoir et mettre en oeuvre, participer à des programmes de recherche appliquée pour documenter le risque de paludisme chez les voyageurs, la mortalité, les FDR d’accès graves, le pronostic, l’efficacité thérapeutique des nouvelles molécules…
- évaluer les mesures de prévention.
- Collaborer aux réseaux de surveillance internationaux.
- Expertise et conseil auprès des pouvoirs publics (recommandations sanitaires pour les voyageurs, Haut Conseil de la Santé Publique).
- Evaluer l’impact des mesures de contrôle
Historique
Le Centre National de Référence du Paludisme (CNRpalu) est créé en 2006, par le regroupement du CNREPIA (Centre National de Référence de l’Epidémiologie du Paludisme d’importation et Autochtone) et du CNRCP (Centre National de Référence de la Chimiosensibilité du Paludisme) pour répondre aux missions définies par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS)
Lieu d’activités |
contact |
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Marseille IMTSSA | Pr Daniel Parzy | d.parzy@free.fr |
Dr Bruno PRADINES | bruno.pradines@free.fr | |
Dr Nicolas TAUDON | ntaudon@wanadoo.fr | |
Paris-Bichat | ||
Pr Jacques LE BRAS | jacques.lebras@bch.aphp.fr | |
Dr Sandrine HOUZE | sandrine.houze@bch.aphp.fr | |
Dr Remy DURAND | remy.durand@avc.aphp.fr | |
Mme Monique LE MOINE | monique.lemoine@bch.aphp.fr | |
Paris-Pitié-Salpêtrière | Pr Martin DANIS | martin.danis@psl.aphp.fr |
Dr Marc THELLIER | marc.thellier@psl.aphp.fr | |
Dr Pierre BUFFET | pierre.buffet@psl.aphp.fr | |
Paris-Pitié-Salpêtrière | Eric Kendjo | eric.kendjo@upmc.fr |
- Artésunate IV
Chaque année en France métropolitaine 4000 à 6000 patients souffrent de paludisme d’importation à Plasmodium falciparum et 150 à 300 font une forme grave de la maladie. En dépit d’une prise en charge symptomatique optimale en réanimation, 20 à 25 d’entre eux meurent. Le traitement étiologique des patients ayant un accès grave repose en France sur la quinine intraveineuse (IV). L’artésunate IV, médicament d’action rapide, est plus efficace et moins toxique que la quinine IV pour le traitement du paludisme grave.
L’artésunate est un dérivé hémisynthétique de l’artémisinine qui ne bénéficie pas d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ni en Europe ni aux Etats-Unis. Les laboratoires Guilin Pharmaceutical fabriquent une forme injectable à base d’artésunate qui bénéficie d’une AMM en Chine. Les laboratoires ACE-pharmaceuticals importent actuellement cette spécialité qu’ils contrôlent et distribuent dans certains pays européens pour une utilisation à titre « compassionnel » sous le nom de marque de MALACEF® (artésunate) 60 mg, poudre et solvant pour solution injectable. En France, dans le cadre des ATU nominatives, MALACEF® (artésunate) 60 mg, poudre et solvant pour solution injectable est destiné au traitement de patients présentant un accès grave de paludisme à P. falciparumconformément aux recommandations de l’OMS de 2006, révisées en 2010 et à celles de la Conférence de Consensus nationale sur la « prise en charge et prévention du paludisme d’importation à Plasmodium falciparum », révisée en 2007.
ATU demande AFSSAPS Artesunate IV 60mg 09/10/2013
Declaration d’effets indesirables ou déclaration de grossesse ATU Artésunate IV 60mg 09/10/2013
Demande de stock d’urgence ATU Artésunate IV 60mg 11/09/2012
Fiche de fin de traitement ATU Artésunate IV 60mg 09/10/2013
Fiche d’initiation du traitement ATU Artésunate IV 60mg 09/10/2013
Note d’information du patient ATU Artésunate IV 60mg 11/09/2012


Le Centre National de Référence du Paludisme (CNRpalu) est créé en 2006, par le regroupement du CNREPIA (Centre National de Référence de l’Epidémiologie du Paludisme d’importation et Autochtone) et du CNRCP (Centre National de Référence de la Chimiosensibilité du Paludisme) pour répondre aux missions définies par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS)

Le paludisme, du latin paludis, « marais », aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles.

Le parasite du paludisme est transmis lors de la piqûre par une femelle moustique du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir piqué un animal homéotherme impaludé. Le parasite infecte les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant les hématies et en les détruisant.
ACTUALITÉS
Chaque année en France métropolitaine 4000 à 6000 patients souffrent de paludisme d’importation à P. falciparum et 150 à 300 font une forme grave de la maladie. En dépit d’une prise en charge symptomatique optimale en réanimation, 20 à 25 d’entre eux meurent.
Le traitement étiologique des patients ayant un accès grave repose en France sur la quinine intraveineuse (IV). L’artésunate IV, médicament d’action rapide, est plus efficace et moins toxique que la quinine IV pour le traitement du paludisme grave. (… en savoir plus)